Le nouveau directeur de l’Institut français de Maurice (IFM), Quentin Biehler, n’est pas le seul à s’immerger dans la vie mauricienne depuis le mois de septembre. Quatre autres nouvelles têtes l’accompagnent… Signe particulier : ce passionné de littérature et de cinéma joue du piano classique et jazz. Dominique Bellier
Quentin Biehler, la quarantaine fringante, a pris la relève de Muriel Piquet-Viaux, en tant que Conseiller de coopération et d’action culturelle (COCAC) et directeur de l’Institut Français de Maurice. Il a connu d’autres missions en Indonésie puis aux Philippines, comme conseiller politique ou encore premier secrétaire d’ambassade, et a passé ces trois dernières années au ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, comme chef de pôle sur les droits humains en lien avec les Nations unies et les organisations internationales. Notre interlocuteur affiche un parcours à la fois éclectique et typique des carrières diplomatiques françaises.
Référent Égalité femmes-hommes à l’IFM, son expérience des droits humains et ses missions de coopération le pousseront à développer des liens avec certaines organisations investies dans ce domaine. Il nous annonce d’ores déjà un événement pour le 30 novembre : un village solidaire éphémère proposera une sorte de marché de Noël animé par les associations.
Sa double casquette de COCAC et directeur de l’IFM, couplée à son passé de conseiller politique, fait qu’il prêtera attention à la cohérence des activités de l’IFM avec le plan d’action de l’ambassade, en harmonie avec « l’équipe France », et d’autres opérateurs tels que l’AFD, très présente à Maurice. L’heure est encore à la découverte, mais Quentin Biehler nous assure déjà que le dialogue et les actions engagés autour du sport mauricien, avec aussi la contribution de l’association HOPE, vont plus que jamais continuer. Des accords de coopération devraient se concrétiser aussi dans le domaine des musées et du patrimoine, où de grands besoins sont identifiés. Les travaux initiés l’an dernier au 4e Forum Notre future Europe/Afrique vont se poursuivre, notamment en lien avec la Fondation de l’innovation pour la démocratie, FIDEMO, dont Achille Membe n’est pas le moindre inspirateur…
Parmi les dossiers en réflexion, le renforcement et la dynamisation de la Microfolie est à l’ordre du jour, de même qu’un déploiement massif des activités numériques, de l’e-sport au soutien de la french tech de Maurice, en passant par la création de jeux vidéo, le développement de l’IA, les start-up mauriciennes, etc. Un festival de film développé avec l’IA à Maurice est d’ailleurs prévu dans le cadre du présent novembre numérique !
Au premier plan de gauche à droite, la secrétaire générale Céline Lancery qui veille aux finances, aux ressources humaines et à la logistique, et la nouvelle attachée culturelle Anaïs Robert qui planche activement sur la programmation 2025.
Au second plan, Quentin Biehler, entouré d’Adrien Schwartz en charge de l’économie numérique et de l’innovation (à g.) et de Christophe Clanché, le Monsieur Éducation, en charge aussi de la formation, de la recherche et de la promotion de la francophonie.
