Si le single Remember me s’est révélé au public en 2019, l’album du même nom (initialisé un an avant) est apparu en octobre 2021. Ce beau bébé de 16 titres – dont les collaborations avec Emanuel Desroches, Patrick Desvaux, Ribongia, Jason Heerah, Vincent Brasse – exalte les sonorités indie pop, chères à la jeune artiste adepte de la culture anglaise. Une gestation musicale de trois ans, ralentie par le contexte pandémique, mais surtout, et pour les mêmes raisons, plus aboutie. « Le confinement nous a fait prendre du recul ; il manquait quelque chose à l’opus. On l’a retravaillé pour y mêler musique et racines mauriciennes, le rendre plus world music ! »
Dans le studio d’enregistrement, Anne Ga a transpiré ! « Je n’avais aucune expérience, j’ai dû apprendre. Certains titres m’ont fait sortir de ma zone de confort, incarner un personnage, comme Nou ti zil, en créole, alors que tout me venait en anglais ! », nous confesse-t-elle en riant. Avec enthousiasme, l’interprète et son manager-producteur Cédric Cartier (Kabann Records) évoquent les souvenirs de l’album. Le titre Remember me, propulsé dès sa sortie en tête des classements, symbolise pour Anne Ga l’émotion et l’intemporalité. It’s just a comma reste pour Cédric une incroyable expérience, le fruit d’une collaboration avec le Caudan Arts Centre sur un projet musical salutaire, en plein confinement ; quarante-huit heures de travail non-stop et une grande fierté !
Côté actu, entre autres, le nouveau titre d’Anne Ga, Sakinoule, sera bientôt sur les ondes. Il s’accompagne d’un clip réalisé à travers l’île, « comme un hommage au mauricianisme, une formidable connexion humaine ! », nous confie la chanteuse et parolière, encore attendrie.
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