Avec quatre magasins duty free sur l’île – dont la toute nouvelle boutique du Caudan –, un musée consacré au diamant, ainsi qu’un nouvel espace Tissot ouvert en décembre dernier, la plus grande bijouterie de l’océan Indien est le fruit de deux siècles d’expertise dans l’industrie des pierres précieuses. Delphine Raimond
L’histoire du joailler démarre au 19e siècle en Belgique, avec le commerce prolifique du diamant. Au début du 20e siècle, Albert Goldstein (grand-père de l’actuel directeur Sébastian Denton) s’installe en famille en Afrique du Sud et se distingue dans l’art du polissage de ladite pierre. En 1970, la première usine de taille de diamants est inaugurée à Maurice, et l’homme en prend les rennes en 1980. La succession est alors assurée par son fils, Stephen Denton, qui développe les visites touristiques de l’usine, avant d’ouvrir en 1987 le premier magasin Adamas, en réponse aux demandes d’achats de diamants transformés sur place. Son fils Sébastian intègre à son tour l’entreprise en 2005, enrichissant la saga familiale d’une génération supplémentaire. La récession fait fermer l’usine de taille en 2008, mais le royaume Adamas demeure.
La magie du diamant !
Si vous visitez le musée à Floreal, l’industrie et la tradition lapidaires n’auront plus aucun secret pour vous : découpe, procédé de fabrication, polissage, carats, facettes, couleurs, degré de pureté… Et prochainement : un espace vidéo et une démonstration de leur travail par les anciens artisans tailleurs de l’usine. Côté shopping, l’enseigne – revendeuse exclusive de la marque Mont Blanc à Maurice – rassemble des milliers de pièces. Marques prestigieuses internationales ou créations des ateliers de la société sœur, Mauriden Ltd, forte de 45 années d’expérience en joaillerie. D’inspirations classiques ou contemporaines, les collections répondent à tous les budgets. Et comme à Maurice, le diamant s’achète hors taxe, son prix en boutique chute directement de 30% à 40% ! Priya Napaul, la responsable marketing, nous le confirme : « Les best-sellers restent les bijoux en or et diamants, car nous sommes reconnus pour notre savoir faire et la qualité de nos pierres. Nos diamants sont certifiés par des laboratoires internationaux et nos prix sont abordables. »
Elle nous explique que dans le procédé de création des bijoux Adamas, les designers suivent les tendances internationales des marchés de luxe. « À chaque saison, nous essayons de nous en inspirer pour notre propre collection. Par le biais de notre sélection de couleurs de pierres, d’or ou autres matériaux précieux, nous sommes en mesure de fournir à nos clients les plus exigeants, venant du monde entier, la sélection de produits la plus diversifiée et la plus détaillée, tout en assurant les meilleures qualité et valeur possibles. »
Une politique éco-responsable
Dans le cadre des enjeux environnementaux, Adamas s’intègre à plusieurs projets de sauvegarde de la biodiversité, aux côtés d’organismes locaux. Au sein de l’entreprise, c’est la responsabilité sociétale qui est naturellement appliquée : « Au bureau déjà, nous avons réduit la consommation de papier et l’impression de documents de 30%. Côté électricité, nous incitons les employés à éteindre la lumière dans les pièces inutilisées. À Floreal, nous travaillons sur un système de récupération des eaux de pluie pour le nettoyage, l’arrosage, l’utilisation des toilettes, etc. Enfin, des marques que nous commercialisons participent à plusieurs projets de sauvegarde de l’écosystème, comme la reconstruction des biotopes marins ou la fabrication de bracelets de montre en plastique recyclé », nous confie Priya.
