Sommet spectaculaire, classé patrimoine de l’Unesco, le Morne Brabant est un véritable symbole mauricien : celui de la liberté ! Nous sommes allés à la découverte de l’histoire du Morne, le pittoresque village de pêcheur, la nature sauvage et les paysages à couper le souffle! C’est une expérience authentique, riche en sensations, proche de la vie mauricienne et de sa culture, que nous avons vécue avec l’équipe d’Electro Bike Discovery.
Notre guide pour la journée, est Laurent Marrier díUnienville, ex-sportif de haut niveau. Il propose une nouvelle façon de visiter l’île Maurice. Cet amoureux de la nature et de son pays, découvre le vélo électrique en France. Sceptique au départ, il en devient fan. Passionné par l’Histoire de son île et la connaissant presque comme le fond de sa poche, il développe une activité unique autour de cette invention moderne. « Chaque balade est composée de trois axes essentiels : le panorama, les éléments historiques et le côté authentique. Nous essayons de refaire découvrir les sens que nous avons tendance à oublier, le vent sur nos visages, les senteurs de la mer ou de la cuisine locale quand nous passons à côté des maisons, l’émerveillement devant les beaux paysages… la balade à vélo reste le meilleur moyen pour se rappeler et apprécier toutes ces choses et sensations à côté desquelles nous passons au quotidien», explique Laurent.
A la tête d’ Electro-Bike Discovery, Laurent invite les visiteurs et les Mauriciens à découvrir ou redécouvrir l’Histoire et les paysages de notre île à vélo. Les balades sont très agréables et la trentaine de kilomètres du parcours ne font pas peur à nos jambes. En effet, les vélocross à assistance électrique permettent de traverser de longues distances en faisant le moindre effort et en toute sécurité.Nous partons de la Place du Moulin à Bel-Ombre en direction du Morne. Premier arrêt : le Batelage.
Laurent nous partage l’histoire des lieux. C’est le seul bâtiment restant du vieux quai du village de Bel Ombre. Dans le passé, il était utilisé comme un entrepôt pour le stockage du sucre produit par les usines sucrières environnantes. De 1890 à 1955, le sucre était transporté à Port-Louis par des voiliers à partir du quai du Batelage. Le trajet pouvait durer entre six heures et plusieurs jours en fonction de la direction du vent. Après cette période, le sucre était acheminé principalement par chemin de fer jusqu’à la capitale. Aujourd’hui, le quai de déchargement a été restauré et transformé en une jetée pour les pêcheurs locaux.
Plus loin, nous découvrons le Cimetière de Bel-Ombre où sont enterrés de nombreux marins. Plusieurs tombeaux sont sans nom, car il s’agissait souvent de personnes mortes dans une bataille navale ou un naufrage. Notre guide nous explique que cette partie de l’île était une zone militaire pendant la colonisation française et anglaise. Donc, très surveillée. Il nous parle également du naufrage du Traversa dans cette région en 1923. Sur les 24 naufragés, il y eut trois morts et les rescapés ont été sauvés par le village de Bel Ombre. Une stèle est érigé en face du cimetière en hommage à ces naufragés.
Prochain arrêt le village de Saint-Martin. Laurent nous apprend une chose, que de nombreux Mauriciens ignorent : la poste a été construit avec le bois du navire naufragé, le Traversa. Il s’agit d’un des plus vieux bureaux de postes de l’île.
A côté de la poste se cache un autre vestige du passé colonial de l’île, les ruines de la gare de train. Eh oui ! Il y avait des trains à l’île Maurice ! Le réseau ferroviaire avait été mis en place, principalement, pour le transport de la canne à sucre. La première ligne ferroviaire, la ligne du Nord, a démarré ses opérations un 23 mai 1864. Puis, des passagers utilisèrent également les trains pour voyager. Plusieurs autres lignes ont vu le jour par la suite. Le dernier train de passagers à l’île Maurice a emprunté les rails le 31 mars 1956. Le transport de marchandises a continué pendant quelques années encore, jusqu’à sa fermeture définitive en 1964 pour cause de non rentabilité.
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Macondé : le refuge des esclaves « marrons »
Nous poursuivons notre route vers Macondé. Offrant un panorama spectaculaire, ce lieu exprime le caractère et les contrastes sauvages de la partie sud de l’île Maurice. À partir de cet affleurement rocheux situé entre Le Morne et Baie-du-Cap, les visiteurs peuvent profiter d’une vue imprenable sur cette portion de littoral sans récif.
La montée et la descente de la route sinueuse à vélo, le long du pied des falaises de basalte, est incomparable. Les historiens pensent que la zone a été nommée d’après les esclaves fugitifs de la tribu Makondé au Mozambique, qui se servaient alors du rocher comme abri. Nous profitons de cet arrêt pour prendre quelques photos de la vue qui s’offre à nous et pour en savoir d’avantage sur les esclaves « marrons » (fugitifs).
Dernière ligne droite
Après cette immersion dans l’histoire de l’île Maurice. Nous nous dirigeons vers le village du Morne. Laurent nous invite à faire une escale gustative. Au bord de la route, une petite roulotte propose des « rotis », une spécialité locale. Nous les dégustons face à la mer. Un peu plus loin, nous nous arrêtons chez le poissonnier, qui expose les fruits de la pêche du soir et du matin au bord de la route. Nous sommes ravis de voir les trésors de la mer, notamment le homard vivant.
Ensuite, nous empruntons un charmant petit sentier de sable qui se faufile dans les sous-bois pour finir les six derniers kilomètres de notre balade au monument de la Route des Esclaves. Le lieu a été créé en mémoire à l’esclavage dans cette partie du monde. La dernière sculpture, Le Phoenix rouge, réalisé à partir de 3 000 pièces de 5 sous, y a été révélé au public le 1er février 2015, pour la journée commémorative de l’abolition de l’esclavage.
Notre impression
Nous repartons enrichis par une expérience authentique, satisfaits d’avoir appris d’avantage sur notre pays en compagnie de personnes passionnés. L’activité est adaptée à toute la famille (à partir de 12 ans) et toutes catégories d’âge. Ainsi, les personnes de niveaux différents peuvent faire une balade ensemble. Les non sportifs peuvent également se mêler à un groupe plus sportif et tenir le rythme sans aucun problème.
Le vélo à assistance électrique
Un vélo à assistance électrique n’est pas une motocyclette. C’est, avant tout un vélo. Donc, il faut pédaler pour qu’il avance. Par contre, le moteur électrique fait toute la différence : dès que vous en avez besoin, le moteur apporte une assistance pour vous aider à avancer, tout en limitant vos efforts.
Le vélo électrique lève les barrières physiques et mentales des amoureux de sport en plein air, qui hésitent de faire une randonnée en vélo. L’assistance électrique aide à parcourir une plus grande distance en moins de temps. C’est donc un véritable coup de pouce aux cyclistes amateurs et tout le monde peut en faire.
122 rue de la Marie Lucie, Domaine Mont Calme, Tamarin, Ile Maurice
Tél : +230 483 11 17
Mobile : +230 5828 8685 / +230 5252 3338
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