Donner une seconde vie au plastique à usage unique et inculquer aux jeunes les principes de l’économie circulaire : tel est le but du projet pédagogique Freedom Plastic, initié par l’association Mission Verte et inauguré en février dernier en présence du ministre de l’environnement.
Cet atelier également appelé Fablab, inspiré du concept international Precious Plastic, a été construit à partir d’un containeur maritime en fin de vie. “Le concept, inventé en 2013 par Dave HAKKENS, réunit à ce jour une communauté de plus de 10 000 personnes à travers le monde qui ont construit environ 1 000 ateliers et qui redonnent ainsi une seconde vie aux déchets plastiques” explique Grégory Martin, l’un des responsables du projet, dans un communiqué.
L’inauguration de cet atelier mauricien a été fait en présence du Ministre de l’Environnement, de la Gestion des Déchets et du Changement Climatique et de nombreux partenaires de ce projet écologique.
“Freedom Plastic n’aurait pas vu le jour sans l’accompagnement de parrain tel que Phoenix Bev via son initiative Phoenix Earth”, détaillent les responsables. Pheonix Bev est en effet un partenaire de longue date de Mission Verte, avec la collecte et le recyclage de plus de 10 millions de bouteilles depuis 2008. Ce projet a également pu bénéficier du soutien d’un grand nombre de mécènes, comme Esprit Vert, qui a fait don du conteneur, Vélogic, qui l’a modifié, et a pu être peint par deux équipes des hôtels VLH grâce au soutien de SOFAP. La fondation TERRA a également participé à la réalisation de ce projet, ainsi que PIM (ex Plastic Industry de Maurice), premier producteur de plastique de Maurice qui s’est engagé dans l’économie circulaire.
“Ce premier Fab Lab est avant tout à vocation pédagogique et présente, aux élèves de tout âge, les enjeux de la pollution due au plastique. Une exposition relative à ce sujet sera produite par les élèves impliqués dans la réalisation de ce projet. Celle-ci aboutira ensuite à la présentation et visite de l’atelier qui fera office d’une solution possible à ce fléau”, conclut Grégory Martin.