Pratiquement inconnue à Maurice, la colocation pourrait ouvrir, aux propriétaires comme aux agents immobiliers, un nouveau segment particulièrement intéressant…
L’accès à la location d’un “campement pied dans l’eau” implique aujourd’hui le versement d’un loyer particulièrement consistant. Et certains propriétaires voient parfois leurs biens innocuppés pendant de nombreux mois, avant de trouver un nouveau locataire disposé à s’acquitter d’un tel versement mensuel… La colocation pourrait permettre, tout en maintenant le niveau élevé des loyers, de garantir une occupation continue du bungalow ou du luxueux appartement. Mais pour quels locataires? Les premiers visés pourraient être ces retraités, de plus en nombreux à venir passer leurs vieux jours sous notre soleil… Plutôt que de louer un studio sommairement équipé à Pereybere (ou ailleurs), ils pourraient ainsi accéder à une qualité de vie bien meilleure, dans des conditions de sécurité accrues (car moins vulnérables à plusieurs) et avec des co-locataires de la même tranche d’âge (et donc partageant les mêmes centres d’intérêt).
Les étudiants étrangers, venant profiter du “knowledge hub” (pôle universitaire) mauricien pourraient, également constituer une clientèle crédible… d’autant que, compte-tenu des frais de scolarité élevé des universités privées où ils sont inscrits, on peut logiquement penser qu’ils disposent de moyens financiers satisfaisants…