« Aster nou finn kone ki nou ete », ces paroles prononcées il y a plus de 20 ans déjà par une ex-détenue à la prison des femmes de Beau-Bassin, lors d’une session d’accompagnement offerte par une association, sont à l’origine du nom emblématique que porte aujourd’hui l’association Kinouété.
Quid de la vie après la punition ?
Ne pas intervenir ou les encadrer durant leur peine empêche les détenus de sortir du cercle infernal de la délinquance. Le travail de réhabilitation de Kinouété commence donc à la prison et se poursuit jusqu’à la réinsertion d’un ex-détenu dans la société. Son équipe, qui comprend des travailleurs sociaux et « counsellors » formés et expérimentés, offre un service de développement personnel relevant de la psychologie, du bien-être physique et mental.
Des volontaires sont également amenés à apporter un support social et moral à la famille, ou à conscientiser des jeunes de la communauté concernée pour prévenir les délinquances et en perpétuer l’impact à travers les générations.
Entre barreaux et barrières
Si un ex-détenu a pu se redresser moralement et mentalement, le plus grand défi de Kinouété reste de faire disparaître l’étiquette que la société risque de lui coller au dos et qui pourrait l’empêcher d’avancer dans la vie, trouver un travail et subvenir à ses besoins.
Vous pouvez venir en aide à l’association pour sortir les ex-détenus de l’ombre, grâce à des offres d’emploi adaptées ou à l’apport de vos compétences. N’hésitez pas à contacter Kinouété !
www.kinouete.mu
+230 460 42 86
