Sakili Adventures a développé le concept – breveté – de la thérapie océanique à travers la nage avec les dauphins et les balades océaniques, répondant à bien des objectifs : redynamisation du métabolisme, gestion du stress, développement de la sensibilité, de l’écoute, de l’observation, du ressenti… Sandra Bour Payet, la fondatrice, nous explique.
Delphine Raimond
Du cheminement à la révélation…
En 2011, Sandra, psychothérapeute et sophrologue, s’expatrie en famille à Maurice. Au décès brutal de son époux cinq ans plus tard, le développement personnel devient pour elle son « autre pilier de soutien, après celui manquant ».
C’est en 2018 qu’une rencontre inattendue change l’état émotionnel encore bien chargé de Sandra : une longue connexion, les yeux dans les yeux… avec un dauphin !
« J’étais électrisée et sentais remonter en moi des émotions bien enfouies. Tout mon corps et mon esprit étaient bercés par ce doux instant offert par l’animal sauvage, symbolisant notre enfant intérieur. Un moment magique. Un cadeau de la nature ! »
L’aventure Sakili…
En 2019, de sa rencontre avec Jean Karl, un skipper aguerri, naît Sakili Adventures (une marque déposée), fusion des expériences maritime de ce-dernier et thérapeutique de Sandra. Les bienfaits de l’élément « eau » sur le corps et l’esprit, la douce interaction de l’homme avec le dauphin dans son milieu naturel… inscrivent la notion de développement personnel dans la sphère environnementale ; le concept de la thérapie océanique prend ainsi tout son sens !
Sandra me confie que « le dauphin est transmetteur de messages positifs, car il fait partie de nos rêves d’enfant. Selon notre humeur, notre état d’esprit… le croiser va augmenter notre fréquence vibratoire – émotions, pensées, actions, paroles, santé physique – et notre état de contentement. Les vibrations sonores émises par l’animal apaisent et calment instantanément ».
Le respect total de l’animal…
Sur leur bateau, la technique d’approche de Sandra et Jean Karl se veut respectueuse, délicate. « On ne fonce pas sur les dauphins, on ne saute pas brusquement à l’eau ! Dès le repérage, on respecte une distance de 100 m, les moteurs sont coupés et nous les laissons venir à nous. Extrêmement joueurs, sociables, ils adorent surfer sur les vagues formées par les bateaux et interagir avec nous. » Lorsque j’évoque avec Sandra l’interdiction réglementaire de nager avec les baleines et cachalots, elle me rassure en me confirmant que la simple observation à distance crée le même lien avec ces espèces qui à leur tour viennent observer l’humain et créer cette prodigieuse connexion.
« Tout se structure de manière positive à Maurice, les autorités et professionnels travaillent dans ce sens. À nous, spécialistes, de ne pas tomber dans la banalisation de cette sortie, c’est tout l’enjeu ! »
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