L’île Maurice compte aujourd’hui 10 parcours de golf de 18 trous et 3 parcours de 9 trous. Si d’importantes compétitions internationales participent régulièrement au développement économique et touristique du pays, le sport génère toute l’année des emplois locaux et recettes conséquentes.
En s’intéressant de plus près au secteur, l’on découvre un nombre impressionnant de postes régissant l’organisation d’une structure : 60 salariés en moyenne par golf de 18 trous ! Sous la responsabilité du manager, œuvrent le directeur des opérations, les professeurs, le surintendant et son équipe de jardiniers, le réceptionniste, le machiniste, les caddies… Et pourtant, il n’existe ici aucune école ni apprentissage spécifique à ces métiers. Beaucoup de salariés sont formés sur le terrain, comme les caddies, et certains sont parfois même issus de l’hôtellerie. Quant aux directeurs, intendants, moniteurs (premier niveau d’enseignement) et professeurs (degrés supérieur), leurs diplômes ont été acquis à l’international.
Le secteur golfique mauricien rapporte… y compris au pays ! Un joueur dépense sur l’île 20% de plus qu’un touriste non golfeur et les retombées directes représentent environ 5% des recettes générales de l’industrie du tourisme. Les principales sources de revenus sont les licences (évidemment), les sponsors et fonds reçus des autorités, et permettent de financer les frais administratifs, récompenses et dépenses liées aux tournois internationaux, la formation des arbitres… et les projets tels que Golf for All encourageant la pratique chez les jeunes.
En 2019, sur 1,2 millions de visiteurs, 60 000 étaient des golfeurs. Au regard des chiffres post-Covid de l’an dernier – 55 000 golfeurs se mêlaient au million de voyageurs –, le ratio est plus que parlant !