Elles attaquent, plaquent, sautent, marquent, transforment… bref, elles ne font pas dans la dentelle, les charmantes demoiselles de l’équipe nationale féminine de rugby à sept !
Si elles se sont inclinées en quart de finale de l’Emirates Dubaï 7s (l’un des plus grands tournois de rugby à sept au monde), en décembre dernier face aux grandes championnes australiennes, elles n’en restent pas moins fières de leur constante progression ! Elles ont fait mieux qu’en 2021 et forcément moins bien qu’en 2023 ! Amélie Ritter, leur capitaine depuis 2018 et « granny » de l’équipe à 36 ans, me précise que l’équipe gagnante comprend des semi-professionnelles et anciennes professionnelles. C’est dire le niveau de jeu !
La détermination des Mauritian Barbarians n’a d’égal que leur passion pour l’ovalie, récompensée par l’engouement des Mauriciens et l’intérêt croissant des U18 pour la discipline. C’est au High Performance Center à Côte d’Or, entre autres, que les joueuses s’entraînent dur, conciliant leurs sacrifices sportifs avec leurs études, métiers, vies de famille et enfants. Pour le moment, elles visent un tournoi en Zambie en juillet et les prochains Jeux des îles à Madagascar en août. Mais l’objectif annuel reste Dubaï en décembre. « Nous sommes sur le terrain deux à quatre fois par semaine, jusqu’à sept à l’approche de l’événement. Toutes les joueuses des clubs mauriciens sont invitées aux entraînements de sélection et un noyau final de douze (sept sur le terrain, cinq remplaçantes) fait le voyage ! »
Un déplacement qui coûte cher et serait impossible sans de nombreux sponsors tels que GRIT, leur indéfectible et généreux soutien pour la troisième année consécutive.