Le 09 janvier dernier, la librairie Petrusmok, au Hennessy Park Hotel, servait de cadre au lancement d’un roman sympathique, aux personnages attachants.
Le syndrome de l’accent étranger, de Mariam Sheik Fareed (éditions Publishroom) fait partie de ces livres, de moins en moins fréquents, qui donnent l’impression, lorsqu’on les referme, d’avoir passé un bon moment avec de nouveaux amis. Issus de cultures et de milieux trés différents, les personnages de ce roman, s’ils peuvent parfois sembler un peu caricaturaux, se révèlent finalement sincères et émouvants… Le point de départ de l’intrigue (la découverte d’un roman inachevé) fait irrémédiablement penser à Italo Calvino (Si, par une nuit d’hiver, un voyageur…), mais le style, léger et distancié, évoque plutôt Didier Van Cauwelaert, avec, de temps à autre, un accent houellebecquien…
Un roman facile à lire, plaisant, et qui a, entre autres mérites, celui d’aborder notre île de façon originale.